Ma première passion a toujours été l'équitation. J'ai réclamé à mes parents d'en faire depuis mes.. 6/7 ans. Malheureusement, ils n'avaient pas les moyens de me le payer. Puis en 2003, mon père, sûrement lassé de m'entendre parler de chevaux, m'a fait le plaisir de m'inscrire. Me voilà donc, au mois de mai 2003, à ma première leçon de poney. Et dès les premières minutes j'ai su que ce sport était fait pour moi. Pas besoin de 5 heures d'essai, je suis sûre de moi, jamais je n'arrêterais. Et j'aurais adoré tenir parole. Car après 7 ans de pratique, mon dos me lâche. Le docteur lâche ces dures paroles "il est préférable pour votre dos d'arrêter le cheval". Je me rappelle avoir pleuré en sortant de chez lui. Arrêter ma passion? Arrêter ce qui me fait sourire? Ne plus monter mon cheval préféré? C'était juste inimaginable. Alors j'ai forcé, j'ai réduit les séances de monte, je suis passée de 5 fois par semaine à une fois. Mais il fallait me rendre à l'évidence, arrêter de tirer sur la corde, mon dos ne pouvait plus. En tous cas, les concours de CSO c'était fini. Les cours aussi. Je pouvais me permettre une balade de temps à autre mais ça ne m’intéressait pas plus que ça. Moi je voulais travailler, apprendre encore. Mais je m'en suis remise aux conseils du docteur et j'ai arrêté. Je ne pouvais pas TOUT arrêter du jour au lendemain. Alors je continuais à aller au club, voir mes copines et les chevaux. Surtout Un cheval. Il s'appelait Ilaique et c'était un magnifique cheval gris. Si j'en parle au passé, c'est parce qu'il nous a quitté en 2013... Et j'ai toujours un vide, car on tisse un lien unique avec notre monture. Ce lien il me manque... IL* me manque... J'ai pu emmener Lara le voir plusieurs fois quand même.. D'ailleurs, ma plus grande fierté serait de voir une de mes filles (ou les deux!) "reprendre le flambeau" et se passionner pour l'équitation. Lara est déjà montée plusieurs fois, elle se plonge souvent dans mes livres d'équitation, mais à long terme je ne sais pas si ça lui plairait... A voir, elle est encore petite...
Tout ça pour dire que si vous avez une passion, profitez, vivez-la à fond... Tout peut partir très vite. Pour ma part, je me contente désormais de photographier mes copines lors des concours. Ça me console, ça me fait toujours fréquenter des chevaux mais, au fond de moi, j'aurai toujours ce manque...